Zelabo a multiplié cette dernière année les festivals : Barcelone, Paris, Milan, Bruxelles, Lille, Helsinki, San Francisco, Paris, Amsterdam.

Zelabo utilise l'image comme partition purement visuelle. Les images sont échantillonnées et se transforment, sans que l'on s'en rende compte, en onde sonore. Elles évoluent comme telles et se déplacent à la manière des ondes.

Ils mélangent des images préexistantes, récupèrent des vieilles bandes super8 et les entrechoquent avec des rythmes linéaires graphiques, correspondant parfaitement aux rythmes musicaux. Les couleurs servent souvent le fond de l'image alors que des silhouettes accompagnent une autre tranche musicale pour contrebalancer les lignes rythmiques. Les courbes du corps s'opposent aux tranches graphiques. Pendant que des personnages réels se font lacérer par le monde linéaire des vieux jeux vidéo...